Farkas de Jorvaskr

Ils y en a qui croient encore à la gloire éternelle, aux légendes qui résonnent dans nos festibières et accordent l'immortalité à nos héros déchus... Ceux-là n'ont rien vu, ils n'ont pas vu leurs compagnons tombés un à un à leur côté la plupart assassinés dans leur sommeil. Ils n'ont pas vu le désespoir gelé les cœurs et la peur paralysée un guerrier qui pensait ne rien craindre. Cette peur animale, la terreur inspirée par un prédateur implacable, l'effroi causé par un dragon...

Bercé par ses contes glorieux nous nous sommes lancés dans cette folie... J'ai rassemblé avec mon frère plus de 400 Norns avides de combats et de gloire et nous les avons mené au cœur du territoire de l'ennemi. Marchant plein Nord nous avons vaincus de nombreux serviteurs du serpent, gagnant en confiance et en arrogance à chaque victoire. Nous avons finalement bâtit une Grand-Loge, Jorvaskr, dans les Lointaines Cimefroides désertées par tous les peuples libres. Nous y menions la vie dure à Jormag, menant des raids sur les camps des fils de Svanir et abattant leurs précieux totems. Finalement un jour, nous sommes même parvenu à faire tomber une des Griffes de Jormag. Le soir qui suivit nous avons organisé un grand banquet, bu et mangé à outrance, même les sentinelles ont quitté leur poste pour se joindre au festin. Alors qu'au plus noir de la nuit nous nous endormions, un froid corrompu chargé de malveillance s'installa et nous nous apprêtions à découvrir le vrai pouvoir de l'ennemi que nous dédaignions...

Le premier cri est venu de la cour, il m'a éveillé et j'ai immédiatement pris mes armes avant de me précipiter hors de ma chambre vers la salle commune. J'ai ouvert la porte et vu la plupart de mes compagnons s'éveiller à leur tour alors que le cri avait été remplacé par des rumeurs d’échauffourées venant de toutes les directions. J'ai rapidement ordonné la formation et fait ouvrir la grande porte... Le spectacle dont j'ai alors été témoin se grava à jamais dans mon esprit. Mon frère saisit à la gorge par ce qu'il semblait être un Norn mais dont le corps était recouvert par la même glace malsaine des totems élevés par les fanatiques du dragon. Ces yeux étaient rouges, figés dans une expression indifférente, soumise. Il transperça alors mon frère de son épée de glace sous mes yeux. Mais mon frère n'allait pas mourir de cette blessure, un sort bien plus terrible l'attendait. La glace se répandit sur son corps tandis qu'il était pris de violent spasmes. Sa lutte dura à peine quelques secondes avant que tout son corps soit recouvert par la glace maléfique et que ses yeux soit devenu pareils à ceux de son agresseur. Saisit d'horreur j'ai alors constaté que de nombreuses autres créatures semblables s'amassaient devant nous et qu'il s'agissait de nos compagnons. La créature s'était introduite seule dans l'enceinte et avait corrompu un à un nos frères d'armes.

Avant que je n'ai pu réagir, donner le moindre ordre à mes hommes restants, un souffle glacé a fondu sur nous dans un hurlement assourdissant ; Jormag était venu en finir lui-même. La glace se forma sur nous de la même manière que pour mon frère nous arrachant notre liberté et notre personnalité. Allais-je finir ainsi ? Sans pouvoir porter le moindre coup à l'ennemi ? Sans pouvoir venger mon frère et mes compagnons tombés ? Sans jamais pouvoir payer pour le tord que je leur avait causé ? Non ça ne pouvait finir ainsi ! Malgré l'atroce douleur j'ai arraché la glace qui m'entravait saisit d'une indomptable rage de vaincre. Je parvint finalement à vaincre la corruption... Pour constater que j'étais le seul à en avoir réchappé. Le dragon poussa un cri terrible, chargé de haine et... de peur ? Il disparu en un instant comme une ombre, filant vers le nord après avoir lâché dans un murmure "Tuez le". Mes anciens compagnons m'encerclèrent parés à m'abattre froidement sur ordre du dragon. Je compris alors qu'il n'y avait qu'une chose que je pouvait faire pour les libérer. J’abattis mon marteau d'abord sur la créature qui m'avait volé mon frère avant de combattre chacun de mes camarades sans espoir d'en sortir moi même vivant. Animé d'une colère insoutenable envers le dragon mais surtout envers moi même je combattit, avant que le soleil ne se lève et ne m'éveille de cette transe : j'étais le dernier à me tenir debout.

J'ai marché sans m'arrêter jusqu'à Hoelbrak pour porter la nouvelle des braves tombés et assumer la responsabilité de ma folle entreprise. Mais il n'en fut rien, au lieu de s'attrister des pertes et d'abattre leur colère sur moi, mes compatriotes ont festoyé dans la joie contant cette nouvelle légende avec fierté. J'ai compris alors que cette tragédie était destiné à se répéter car les Norns ne vivront jamais que dans l'espoir d'obtenir la gloire, leur folie et la mienne réside en cela. J'ai porté la nouvelle de l'existence des couvregivres aux 3 ordres avant de m'engager parmis les Veilleurs déterminé à combattre l'existence des dragons. Je continu mon périple en Tyrie cherchant toujours à comprendre le pouvoir des dragons et à trouver de nouveau moyen de les combattre et les vaincre. Je continuerai à vivre jusqu'à ce qu'enfin je fasse à nouveau face à Jormag, pour lui dire avant de le tuer : " Souviens toi des braves de Jorvaskr ! Souviens toi de mon nom et apportes le avec toi dans les Brumes ! JE SUIS FARKAS !!!! "

Merci ^^ je me suis fait plaisir aussi !

Je sens que je vais devoir féliciter tout le monde moi ! Eh bien bravo, comme dit Nami ce fut très plaisant   


Et en plus ça me donne envie de faire la mienne ... On a jusqu'à quand ?

Normalement on a jusqu'au 20 décembre mais ça me paraît un peu juste, surtout que Walde et moi-même seront absents (encore) à ce moment là. Je vais en discuter avec les autres GM voir si on ne peut pas laisser une semaine de plus... On vous confirmera ça !