Shandriiss

Et voila comme promis j'ai écrit mon histoire; probablement avec un bon nombres de fautes d'orthographes et de grammaire... Mais bon l'idée y es! Et puis zut en temps que dernière sylvaris de la guilde je me suis dis que mon histoire avait aussi un peu sa place!!!   
Hope you enjoy

« Chaque chose a le droit de grandir… »

Il fait noir, j’ai froid, j’ai peur, je suis enfermée, bloquée. Les pieds et les mains liés. Ces souvenirs resteront à jamais gravés en moi… Des ténèbres sans fin.

Ce n’était pas ma mort qui était orchestrée mais tous simplement mon commencement. Un désespoir de solitude. Heureusement, peu de temps après mon esprit s’éveilla au monde alentour et je pris conscience de la diversité de la vie, de ses couleurs, sa complexité. J’ai appris nombres de connaissances, vu par les yeux de toutes les créatures vivantes ; du simple papillon qui butine, à l’immense arbre puisant lentement la force de la terre mère pour continuer son chemin vers le soleil.
Une si belle harmonie…
Alors mon esprit s’éloigna d’avantage, la nature devint plus torturée et c’est là où je vie la mort et la destruction. La vie était détruite à son stade le plus primaire. La peur me pris alors car ce trou béant étendait son emprise malveillante vers le Nord, vers ma douce forêt. Des peuples se sont soulevés mais je ne pouvais les aidés, et hélas leurs dissensions raciales fut leur perte.

Puis retour au noir et à ma solitude, mais cette fois plus déterminée que jamais ; il était temps pour moi de sortir du Rêve. C’est alors que mon bourgeon s’ouvrit et qu’une fleur bleue de nuit éclot. Je glissai sur le sol et ouvrit les yeux. J’avais froid et le ciel était composé d’une succession de couleurs dégradées ; l’aube se levait. Mes mains azures étaient entourées d’une eau des plus pures. J’étais toute menue… pas de taille à affronter ce monde qui peut être si hostile. Un monde si étrange ; et moi qui pensait avoir découvert tous les secret ! C’est alors qu’à mes côtés il y eu un mouvement furtif, un sylvaris comme moi… Je me suis sentie immédiatement en sécurité avec son regard si bienveillant. Il était chargé d’accueillir les nouveau-nés. C’est alors que je mis les premiers pas dans ma vie ; certes un peu glacial compte tenue de la neige qui tombait à flot. On m’appela rapidement Arya, car je ne parvins pas à choisir mon nom.

Je perfectionnai mon Rêve, mais une chose était inéluctable je devrais me dresser contre le mal et repousser le Cauchemar. La nature m’avait transmis tous son savoir et mon sens de l’observation m’a toujours permis d’éviter les pièges. Mais mon plus beau cadeau fut de comprendre l’essence du monde et de parvenir à la maîtrise des éléments. Heureusement ! Car j’étais une piètre combattante, alors que la magie était innée pour moi. Chaque élément représentant une partie de moi, l’eau réconfortante, le feu impétueux… Il me serait impossible de concevoir ma vie sans eux, ils sont mes compagnons.
Hélas je ne me sentais pas de taille à affronter ce que l’avenir me réservait, c’est pourquoi je décidai d’attendre… Le jour viendra où je sentirais mon heure. Par chance je connus une nouveau-née du cycle du crépuscule ; Scarlet. Temps de génie… Nous passions de nombreuses heures à échanger sur le monde. Lorsqu’elle revenait de Rata Sum, elle me narrait ses découvertes… Hélas pour elle ma vision du monde était trop progressive. Elle était férue de technologie extrêmement avancée, dont je ne comprenais guère le sens, mais nous nous écoutions avec soif de connaissance. Le temps passa et Scarlet parvenait de moins en moins à étancher sa soif de savoir, la nature ne l’inspirait plus comme avant… Un jour nos chemins se séparèrent, cela fut dur pour moi ; mais elle devait accomplir son rêve ; je prie encore pour que nos chemins se recroisent.

Les années passèrent, Maguuma avait énormément changée. J’étais partie le premier jour du cycle hivernal afin de réfléchir sur le but de ma vie, lorsque ma vie bascula. D’étranges machines mécaniques étaient en train de saccager un de nos plus précieux sanctuaires, tantôt en coupant les arbres tantôt en tuant les animaux. Des conglomérats de pièces emboitées, des rouages à n’en plus finir, mais pas de vie ; seulement destinés au but le plus pervers du monde : la destruction. Ma sève ne fit qu’un tour ; je décidai d’intervenir. Je courus à toute vitesse entravant les une gelant les autres. Mais ils étaient bien trop nombreux et je fus laissée pour morte, c’est là que le feu du phénix me ramena à la vie et que mes premier instants me revinrent : je ne laisserais pas le cauchemar envahir le monde, je protègerai la vie !
Pris d’un excès de rage j’appelai la nature qui se dressa d’elle-même contre ces aberrations. Les arbres clouait les machines au sol, démantibulant pièces par pièces, le feu pleuvait abondamment du ciel faisant fondre l’acier, la glace givrait et la terre cassait… Un chao sans nom. Je ne garde qu’en souvenir cette silhouette encapuchonnée qui semblait se rire de moi au loin et qui disparue au détour d’un arbre… Une silhouette très familière, mais si distante ; un jour je trouverais la vérité.
C’est à cet instant que je compris que l’heure était venue pour moi de me dresser contre le mal, c’est alors que des entrailles de mon être un nom résonna enfin en moi comme une mélopée guerrière : Shandriiss !