Lysandre Coriolan

Voila ce sur quoi je me suis penché pendant une petite heure , vous passerez la qualité littéraire proche du zéro absolue, mais on est pas la pour juger de cela ! bonne lecture du moins. et à vous de jouer ensuite !

Il n'était pas le plus pieux, ni le plus honnête des Krytiens. Il n'était pas le meilleur stratège, ni le meilleur bretteur de Tyrie, Mais il était.

Lysandre Coriolan, cheveux  noir de jais, homme grand et laid aux yeux bleu cobalt, respirant l'arrogance propre aux descendants d'Ascalon, le teint pale et non altéré par le soleil du dernier royaume humain qu'était La Kryte. Cette Kryte, au gouvernement perverti par la cupidité de ministres tout puissants, avec à sa tête une reine tentant vainement de sauvegarder une humanité au bord du gouffre, affaiblie, décadente.C'est dans ce contexte qu'a l'age de treize ans,  le père de Lysandre, ministre de son statut, le fit prendre part à ce que l'on appelle aujourd'hui "Les Guerres Centaures". Tout d'abord en tant qu' échanson auprès d'un noble quelconque , dans un trou quelconque en bordure d'Arathi. Il appris le maniement des armes, marteaux, épées, lances et boucliers, laissant les tours de magie à ceux que le sang répugne. Ce fut ainsi qu'il pris son rang de soldat dans l'armée royale à ses seize ans, avec tout les avantages que comporte le fait d'être un fils de noble, il eu accès aux armures les plus résistantes et aux armes les plus acérées, le tout en restant en faction à Claypool, autrement dit le "terrier de sépulturien" du monde .

Ainsi donc il ne prit part à un réel combat que quatre ans plus tard, au plateau du Séraphin, dans l’extrême nord du royaume, terre oubliée des dieux, bourbier infâme, ou la maladie et la famine tuait aussi surement que les flèches des quadrupèdes sillonnant cette contrée sombre.  Les centaures , d'aucun dirait qu'ils sont de redoutables combattants, mobiles, meurtriers, machinaux, usant aussi bien d'armes d'acier que d’affinités élémentaires. Aux portes de ce fort se trouvait des centaines de ces immondices féroces et implacables, contre une cohorte de jeunes séraphins, certes bien équipés... mais au moral si frêle. Au milieu d'un carnage sans nom, des corps déchiquetés, du sang, des os et des viscères. Des pluies de feu déclenchées par les fichtre élémentalistes des deux forces brûlait la chair, une odeur délicieuse se dégageait de ce cimetière en perpétuel mouvement. Au milieu de cet apparent carnage, une balle dans la cuisse, le bras droit meurtri, le bouclier brisé, le casque arraché sous un coup d'estoc, son visage rempli de poussière et de sang, les yeux levé vers un ciel sans nuage en début de soirée , Lysandre se tenait, et il souriait, toute ces années pour comprendre qu'il n'était que folie furieuse, une arme forgée au même titre que son épée. Grenth l'avait béni, et le dieu noir réclamait de son champion une offrande, et pas de blé ni de pièces d'or.  Il serait prétentieux de dire qu'il gagna cette bataille seul, mais cette rage qui l'habitait, ronronnant dans ces entrailles depuis la Saint-Waldo, avait enfin pu s'exprimer dans l'extase du désormais sacro-saint champ de bataille, aux liturgies guerrières résonnant dans son corps meurtri comme autant de prières malsaines, déroutantes et perverties.

A Vingt-sept ans, en tant qu'officier d'infanterie, il mena quatre compagnies entières de séraphins, au milieu des Hinterlands Arathis, contre les Modniirs plus nombreux et ayant l'avantage du terrain. Sur quatre-cent quarante séraphins, seul un quart survécu, mais la victoire obtenu à si grand prix permit de renforcer la lutte de l'humanité face à la bête en Arathi. Lors d'un cours procès pour dénie du danger, face à ses pairs se pavanant sous le titre de "grands du royaume", il tint ces dires :  " il n'y a pas de victoire majeure sans sacrifice " , juste avant de les insulter copieusement  en parlant surtout de leur entrejambe et de ce qu'il n'y avait pas. Voici comment fini son service dans l'armée, une institution qu'il chérissait autrefois.De retour dans le tentaculaire Promontoire divin, ville aux milles merveilles, aux hautes flèches perçant de manière agaçante le ciel bleu et pur, Lysandre prit la décision de monter au nord des Cimefroides, et de visiter la Tyrie, peut être Cantha si jamais.  Du reste de sa piètre et inintéressante histoire, chaque personne la connait, aidant les Kodans au nord dans la citée engloutie d'Honneur des Vagues, il rencontra une humaine au yeux amandes, et qui faisait de bonne nem le soir au coin du wok, qui l’enrôla dans sa confrérie de voleurs et brigands, mercenaires et malandrins ripoux, autres azuras, rôdeurs et gens ne valant pas un clou rouillé.

Il n'était pas le plus pieux , ni le plus honnête des Krytiens. Il n'était pas le meilleur stratège, ni le meilleur bretteur de Tyrie, mais il était, et est encore Lysandre Coriolan.

Alors franchement je dis bravo, je sais pas si j'aurai le temps de m'y consacrer pour ma part, mais je ne pense pas faire mieux !

Par contre, plutôt que Grenth, t'aurais peut-être dû parler de Balthazar (le dieu de la guerre quoi). Et puis pas le droit de mettre rôdeur et asura non plus   

Merci Mind, pour le coup de Grenth c'est une référence directe au background que j'ai choisi pour le personnage, dans le jeu il est béni par grenth ( et j'ai d'ailleurs le masque faucheur kikoo grenth ), je ne pouvais pas passer ça !=)

Très jolie histoire... pourtant un détail me perturbe ^^
J'ai cru voir dans l'intitulé du concours que certains mots étaient interdits et dans ton texte je vois l'un d'entre eux : "azura"
Cela m'avait marquée car je me suis dit que j'allais être embêtée, moi qui suis justement azura.